Adler Murada propose une intervention dans l'espace et la texture du slowcafé, évoquant une narration en couches faite de mots, de traces d'archives et d'images retracées. Faisant écho à son installation cinématographique, cette œuvre textile aborde des histoires complexes de migration, de déplacement et de déracinement à travers l'observation de communautés d'oiseaux perruches à Bruxelles. À travers des formes de fiction spéculative, l'artiste utilise la surface fluide d'un rideau pour retracer la vie et les trajectoires de ces oiseaux qui ont d'abord été amenés dans la ville pour être exposés lors de l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958, avant de se frayer un chemin (et un foyer) dans les parcs (sub)urbains d'aujourd'hui.

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