À l'heure des fake news et de la persistance des structures de pouvoir coloniales, ce programme devait rassembler des savoirs oubliés, méconnus et intuitifs. Devait, parce qu'à la venue du printemps, presque toutes les façons de se rassembler étaient empêchées. « Nous avons réalisé un livret dans le même format que les anciens programmes du Beursschouwburg, qui ferait à la fois office de programme, de calendrier, de journal et d'album photo. On trouvait le thème assez difficile, complexe et multiple. On a mobilisé les couleurs orange et argent des chemises de travail et des cônes de signalisation. En créant des résonances entre les grilles, l'écriture en miroir et le papier craie, le livret s'est avéré aussi multiple que le programme. Qu'est-ce qui est encore caché, qu'est-ce qui est déjà visible ? »