(un)usual - Benjamin Vandewalle / MUS-E

La façon de danser vous en dit-elle plus long sur qui vous êtes? Réfléchissez-vous en dansant ? Le chorégraphe Benjamin Vandewalle, le philosophe Jan Knops et le cinéaste Dieter Deswarte ont réalisé ensemble l’impressionnant court documentaire (un)usual. Dans ce documentaire sur la danse treize enfants d’une école de base à Molenbeek-Saint-Jean parlent de la danse, de la réflexion, de l’audace et de la liberté.

Aussi à voir de Benjamin Vandewalle: Touche, finalmovements, 4x4 Birdwatching

Here After - Ultima Vez/Wim Vandekeybus

Here After est une adaptation cinématographique du spectacle Puur (2005) du metteur en scène, chorégraphe et cinéaste Wim Vandekeybus. Le film mêle des images d’un court-métrage (super 8) qui faisait partie du spectacle de danse avec des séquences dansées (16 mm). Here After raconte – en flashbacks – l’histoire d’une communauté isolée où, sous l’ordre d’un dictateur, a eu lieu un massacre des enfants.

Heroïne - Kobalt Works/Arco Renz

Ce film est une interprétation cinématographique de la chorégraphie du même nom d’Arco Renz de 2004. Dans Héroïne nous voyons un idéal féminin qui balance entre le réel et le virtuel. Au travers de la confrontation entre des corps dansants et les paramètres du temps et de l’espace, Renz étudie l’émotionnel de l’abstraction. Par la réunion de la danse, de la musique et de la lumière, Renz développe une autre sensation du temps : le temps n’est plus une succession d’événements, mais une action étirée qui plane sur l’endurance de la danseuse Wen Chi Su.

Coke Kobalt Works/Arco Renz

Pour Coke, le chorégraphe allemand Arco Renz s’est rendu à Manille. Il a plongé dans le studio de danse avec sept artistes philippins ayant des origines différentes : des danseurs, des acteurs, une drag-queen et quelques membres du groupe de filles des ‘Sexbomb Girls’. Ce collectif particulièrement sexy de Manille est le pop-act philippin le plus marqué de succès de tous les temps. Coke montre comment la vie quotidienne à Manille est imprégnée de danse : à la télé, dans les bars et les clubs, sur le podium. On y danse partout et à tout moment. La danse est un élément clé dans une puissante industrie des loisirs, qui incite le public à l’évasion et à la consommation.

Hundred Eighty Albert Quesada

Hundred Eighty se compose d’une danse minutieuse et sobre devant la caméra. Comme la caméra se trouve sens dessus dessous, nous nous interrogeons automatiquement sur ce que nous savons sur la gravité. De simples mouvements modifient notre façon de regarder. Cette vidéo montre la différence entre “ce que l’on voit” et “ce que l’on croit voir” par le biais d’un corps en mouvement.

Rain Olivia Rochette & Gerard-Jan Claes

Les cineastes Olivia Rochette et Gerard-Jan Claes ont suivi les répétitions, des auditions à la première de Rain, une chorégraphie d’Anne Teresa De Keersmaeker pour le prestigieux Ballet de l’Opéra national de Paris. Le documentaire se concentre sur la manière dont De Keersmaeker et les danseurs de Rosas transmettent le vocabulaire gestuel de la chorégraphe à ces danseurs de formation classique. La rigidité du ballet cède la place à une autre forme de rigueur, à savoir la trame mathématique de Rain, qui recèle toutefois une importante dimension émotionnelle. Un documentaire poétique à propos de la recherche, du regard et du doute au sein de l’espace parfois oppressant de l’opéra. This door is too small (for a bear) Grace Ellen Barkey & Needcompany

Avec This door is too small (for a bear), Grace Ellen Barkey crée un langage formel qui lui est propre et qui contribue à sa quête de 'how to free your mind', à la recherche de ce qui, dans l’esprit, reste inexploré. La devise de Frank Zappa, « To me, absurdity is the only reality », constitue le fil rouge de son nouveau spectacle, dans lequel Grace Ellen Barkey oscille entre le surréalisme et le psychédélisme. FOREVER Lemm&Barkey & Needcompany

Pour FOREVER, Grace Ellen Barkey s’est laissée inspirer par ‘Der Abschied’ de Gustav Mahler, un Lied qu’il écrivit alors qu’une maladie cardiaque fatale avait été diagnostiquée. Ce chant, avec son orchestration, est interprété en toute intimité et comme un souvenir par Maarten Seghers, soutenu par les danseurs et l’installation. La partition de 'Der Abschied' de Mahler est visible dans la chorégraphie.