19:30 (doors)
20:00 KABAAL
21:00 Dame Area
00:00 (end)

Dame Area est un duo de Barcelone qui développe une forme d'EBM (electronic body music, pensez à des groupes comme Front 242) avec des synthés, des percussions en direct et de la voix, connu sous le nom de "tribal wave". L'Italienne Silvia Konstance (voix, percussions) et le Catalan Viktor L. Crux (percussions, synthés) se sont rencontrés il y a plus de 10 ans à Magia Roja, un lieu-label-échappatoire infâme pour la musique expérimentale et l'art dans l'underground de Barcelone. Iels voulaient créer de la musique dansante qui transcende les genres qui les inspirent, allant du punk à la techno, en passant par l'opéra, le free jazz, l'industriel, le krautrock, le post-punk, la wave, le black metal, et le noise—faisant du bruit avec un message qui met en mouvement l'esprit, le cœur et les jambes.

Dame Area, ce qui signifie "donne-moi de l'espace" en espagnol, a sorti son premier single en 2015. Cependant, c'est surtout après une pause forcée pendant le confinement qu'iels ont commencé à tourner sans relâche à travers une liste impressionnante de clubs, salles de concert et festivals en Europe et, début 2024, aussi aux États-Unis.

Ce n'est qu'en les voyant en direct que l'on entre vraiment dans leur univers. Chaque setlist est différente, avec des pistes existantes remixées en direct, détruites et réinventées dans un spectacle quelque part entre une rave techno, un concert punk et une catharsis rituelle, faisant que le temps s'arrête, que le moment dure éternellement, et que le futur cesse d'exister.

instagram.com/dame_area_

photo: Titouan Massé

KABAAL est le projet solo du batteur belge Jakob Warmenbol. Il a commencé en tant que batteur de jazz, s'est ensuite installé à Marseille, a branché plein de pièces électroniques sur sa batterie pour finalement intégrer et moduler des sons samplés – il y a des cornemuses, des moteurs, des sitcoms chinoises des années ‘70, … – et les fans de Death Grips, NAH, Tony Allen et Lander Gyselinck ont adoré tout ça. Début 2024, on pouvait déjà voir KABAAL au Recyclart et à la Brasserie Atlas pour la sortie de sa première cassette Kéké. Aujourd'hui, un premier album complet, World Why Web, est en préparation et s'accompagne d'un spectacle audiovisuel où le synthé-batterie déclenche, module et mixe également des images. De la poésie numérique improvisée à la batterie !

instagram.com/kabaal__/

photo: Anthonin Tricard