Rejoins nos artistes associé·e·s nadjim bigou-fathi et soto labor pour regarder et discuter ensemble un documentaire sur le mouvement noir brésilien dans les années 70 et 80.
réserve ta place via bissi@beursschouwburg.be
Hors-d'oeuvre est pensé comme un programme de projection où l'on souhaite partager des films rencontrés au cours de nos recherches autour du projet Frsh(recherche d’un objet dans une poche). Ce projet, développé depuis mars 2021, consiste en une étude critique et performative des méthodes de fabrication du discours en s'intéressant aux dynamiques de pouvoir à l’œuvre dans les rapports de production et de transmission de(s) (l’)histoire(s).
Ce rendez-vous s'inscrit dans le cadre de leur première résidence en tant qu'artistes associéxs. Leur ambition étant de partager leurs intérêts et pistes de réflexion à l'occasion d'un moment convivial où réfléchir ensemble autour d’enjeux tels que la gestion de nos récits, leurs conditions de fabrication et les rapports de pouvoir qu’ils impliquent.
Ôrí (1989)
93 minutes
en portugais, avec sous-titres en anglais
Le documentaire poétique Ôrí a été tourné à la fin des années 70 pendant la dictature militaire au Brésil. Réalisé par Raquel Gerber, sociologue et réalisatrice brésilienne avec/autour de la pensée de Beatriz Nascimento, historienne et activiste afro-brésilienne. Ce film documente les Mouvements Noirs au Brésil (70's-80's) et explore le concept de quilombo* actualisé à travers le récit.
Le mot Ôrí, tête, conscience noire, est un terme Yoruba (ethnie majoritairement représentée en Afrique de l'Ouest). Ôrí, tel que le concevait Beatriz Nascimento, s'entend comme la communauté diasporique noire dans sa relation au temps, à l'espace et à l'ascendance. Pour l'historienne et activiste, il s'agit en premier lieu d'une quête identitaire, d'une préparation et/ou d'un parcours initiatique où l'esprit et la conscience s'allient pour progresser ensemble dans leur compréhension mutuelle de l'histoire et de la culture.
Très engagée dans les Mouvements Noirs au Brésil, Beatriz Nascimento envisage le quilombo comme un espace autonome de libération des communautés noires. Dans cette perspective, elle pose la question des relations intracommunautaires des peuples noirs et de la fabrication de récits et de solidarités nationales et transnationales.
*Un quilombo (du kimbundu, une des langues bantoues parlées en Angola), également appelé palenque, désigne au Brésil une communauté organisée d'esclaves marrons ou de réfugiés.
Petite jauge.
Repas vegan compris.
Ouvert à toutes les langues.
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