Trois films entre innocence et absurdité, ordre et désordre, catastrophe et utopie.
Andy Warhol prenait l’échec très au sérieux. Nombre de ses films rassemblent des observations de personnes, y montrant leurs faillibilités et déroutantes fragilités. Dans le portrait de Paul Swan, réalisé par Warhol ce n’est pas autrement: l’incertitude et la timidité devant les caméras du danseur et acteur Paul Swan autrefois vanté, se font douloureusement ressentir dans les enregistrements de Warhol, tout de même empreints d’affection.
Les films ont tous en commun dans ce programme des formes d’expressions qui fleurissent en relation à leurs propres échecs, entre innocence et absurdité, ordre et désordre, catastrophe et utopie.
Programme
Paul Swan (1965, VS, 66’, 16mm) - Andy Warhol - EN spoken
Little Stabs at Happiness (1958-63, VS, 15’, 16mm) - Ken Jacobs - EN spoken
Blonde Cobra (1963, VS, 33’, 16mm) - Ken Jacobs - EN spoken
Scotch Tape (1959-62, VS, 3’, 16mm) - Jack Smith - Language no problem
En Anglais
En collaboration avec Courtisane vzw