Cinq acteurs s’efforcent de traduire la vision du racisme et de l’identité des mythiques années 60.
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Aurelie Di Marino invite Ahilan Ratnamohan, Benjamin Op de Beeck, Nona Buhrs, Farbod Fathinejadfard et Kaat Arnaert à mettre en scène « If there weren’t any blacks you’d have to invent them », un scénario cinématographique de 1968 écrit par Johnny Speight. En réalisant ce film apparemment dépassé, ils ont remis en question un important paradoxe de la société actuelle : la complicité consciente des membres de la société avec la violence systémique, qui est ouvertement ignorée et déplacée et qui crée un sentiment de culpabilité subconscient et persistant au niveau de l’individu. « If there weren’t any blacks you’d have to invent them » joue du paradoxe entre la reconnaissance de l’injustice commise par les structures du pouvoir composées d’hommes blancs dominants et le fait que l’on utilise ces mêmes structures du pouvoir pour consolider leur position personnelle. Chacun enfile son costume et joue son rôle. Y a-t-il toujours un cœur humain qui bat derrière ce costume ?
http://www.pianofabriek.be
rue du Fort 35, 1060 St Gilles
Basé sur le scénario du film 'If There Weren't Any Blacks You'd Have to Invent Them’ de Johnny Speight
De et avec: Aurelie Di Marino, Farbod Fathinejadfard, Benjamin Op de Beeck, Ahilan Ratnamohan, Nona Buhrs, Kaat Arnaert
Dramaturgie: Dries Douibi
Technique: Gregor Van Mulders, Delphine Dupont
Decor: Jozef Wouters / Decoratelier & Tim Vanhentenryk
Costumes: Anne-Catherine Kunz
Production: Kunstenwerkplaats Pianofabriek
Coproduction: d e t h e a t e r m a k e r, Beursschouwburg, De Grote Post, C-TAKT
Avec le soutien de Vlaamse Overheid, Vlaamse Gemeenschapscommissie, Het Bos, Kunstencentrum BUDA
Remerciements: Btissame Bourrich, Merel Van de Gehuchte, Elsemieke Scholte, Karlien Vanhoonacker, Johan Dehollander, Delphine Coërs
Image: Wannes Cré