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SCREENINGS

SIC Day 2 w/ Sven Augustijnen + Le Fresnoy

Un long métrage belge et une série saisissante de courts métrages. Cinéphiles, ce festin vous est dédié <3

jeu. 25.09.2025
10:00-18:30

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Programme

10:00-13:00 | Case-study: Spectres, by Sven Augustijnen

14:00-16:00 | Screening 1 Le Fresnoy : An Ocean of Images — Perception(s) and Post-Truth

16:30-18:30 | Screening 2 Le Fresnoy : Communautés, groupes et mythes collectifs

10:00-13:00 | Case-study: Spectres, par Sven Augustijnen

vidéo, couleur, 16:9, français parlé, BE, 2011, 104’

Cinquante ans après son assassinat, Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo nouvellement indépendant, continue de hanter la Belgique. À travers des commémorations et des rencontres, le haut fonctionnaire belge présent à Elisabethville ce tragique 17 janvier 1961 tente d’exorciser les fantômes du passé. Sur la musique de la Passion selon Saint Jean de J.S. Bach, Spectres nous plonge dans l’un des jours les plus sombres de la décolonisation du Congo belge. Examen du corps biopolitique, ce long métrage de Sven Augustijnen expose la frontière ténue entre légitimation et historiographie ainsi que la question traumatique de la responsabilité et de la dette.

Spectres a remporté le Prix des Bibliothèques Publiques et le Prix GNCR, ainsi qu’une mention spéciale du jury de la Compétition Internationale au FID Marseille (FR). Il a aussi reçu le Prix de la Communauté flamande au Festival Filmer à Tout Prix (BE).

En présence de Sven Augustijnen.

14:00-16:00 | Projection 1 Le Fresnoy : An Ocean of Images — Perception(s) and Post-Truth

Cette année, SoundImageCulture a invité l’artiste et cinéaste Stéphanie Roland, ancienne étudiante de SIC et du Fresnoy, à concevoir une série de projections. Pour chaque séance, Stéphanie réunit une sélection de courts métrages issus du Fresnoy, le renommé Studio national des arts contemporains en France.

À travers ces programmes, nous ouvrons un espace dédié à des œuvres diverses, poétiques et stimulantes : un lieu de rencontre pour des voix qui explorent l’image sous toutes ses formes — de l’intime au politique, du spéculatif au viscéral. Chaque projection propose de nouvelles perspectives, des expériences sensorielles et des moments de résonance.

Pour cette première séance, nous sommes heureux de présenter les quatre courts métrages suivants, de l’intime au politique, du spéculatif au viscéral. Tous les films sont sous-titrés en anglais.

Le Park, Randa Maroufi (2015, 14 min)
Une caméra qui flâne lentement dans un parc d’attractions abandonné au cœur de Casablanca. Le film dresse le portrait de la jeunesse qui fréquente ce lieu et expose des instantanés de leur vie, soigneusement recadrés et souvent inspirés d’images issues des réseaux sociaux. Avec la volonté de questionner différents points de vue et de multiplier les possibles : moments chargés de tension politique, menace figée dans le temps, instants avant le passage à l’acte... Entre immédiateté et illusion, le spectateur observe « quelque chose sur le point d’arriver » et est invité à accepter une expérience de durée.

Contraindre, Fleury Fontaine (2020, 11 min)
Nous sommes tous prisonniers d’une nationalité, d’une condition sociale, d’une couleur de peau — des contraintes auxquelles la police et la répression d’État nous forcent à nous résigner. Ce film raconte comment les corps souffrent sous les coups, la coercition et l’humiliation.

Love and Revenge, Anhar Salem (2021, 31 min)
Poses, selfies et liberté imaginaire à travers un voyage dans les pratiques sur les réseaux sociaux d’une adolescente. Le désir d’exister uniquement comme image s’effondre lorsqu’elle perd le contrôle de son avatar. À distance, Anhar dirige deux filles qui jouent et tournent le film comme des versions fictionnalisées d’elles-mêmes. Le film explore et navigue entre vie privée et vie publique.

One Thousand and One Attempts to Be an Ocean, Yuyan Wang (2022, 11 min)One Thousand and One Attempts to Be an Ocean réfléchit à l’expérience de ne pas percevoir le monde en profondeur. Composé de micro-événements tirés des « satisfying videos » qui prolifèrent sur Internet, un récit abstrait se déploie en référence à la trance et à la musique minimaliste. C’est une exploration d’un monde qui tombe trop souvent dans la superficialité, tout en en reconnaissant les plaisirs comme les écueils.

16:30-18:30 | Projection 2 Le Fresnoy : Communautés, groupes et mythes collectifs


Lors de cette deuxième séance de la journée, nous présentons trois courts métrages qui explorent la dynamique des communautés, la force des mythes collectifs et les récits partagés.

Tous les films sont sous-titrés en anglais.

Que Je Tombe Tout Le Temps, Eduardo Williams (2013, 15 min)
À la recherche d’une graine, un jeune homme émerge du souterrain où il passe du temps avec ses amis. Ensemble, ils entreprennent un long voyage « digestif ».

Soum, Alice Brygo (2022, 31 min)
En périphérie parisienne, Inti, Jai et Paulo cherchent un lieu vide. Une fissure par laquelle pourrait s’échapper la génération de troubles qu’ils incarnent, entre les lois de l’ancien monde et l’incertitude de celui à venir. Un portrait de notre époque oscillant entre documentaire, art performatif et surréalisme.

Parade, Ines Sieulle (2021, 20 min)
Un médecin de nuit traverse un village envahi par la mouche Wohlfahrtia Magnifica. À l’intérieur comme à l’extérieur, les activités touristiques hivernales de Bessans côtoient la ruralité des habitants locaux.

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