Surplus Cinema Féminismes et cinéma en Grèce et aux intersections diasporiques
23 NOV — 25 NOV 2022
Un programme cinématographique qui cherche à rapprocher les communautés et à célébrer les communautés métasporiques à travers un regard féministe décolonisant.

Surplus Cinema nous invite à nous réunir autour de films contemporains, d'images en mouvement et de sons réalisés par des artistes s'identifiant comme femmes et personnes non binaires travaillant dans le contexte de la Grèce et des diasporas entrecroisées. Le programme itinérant rassemble des artistes, des cinéastes, des écrivain.e.s, des activistes, des penseureuses et des travailleureuses culturel.le.s pour partager des questions sur les pratiques cinématographiques collaboratives (« filmer avec »), le lien entre caméra et soin et le cinéma comme geste qui « fait communauté ». Le programme se concentre sur les histoires intergénérationnelles, le regard touristique, le cinéma comme forme d’activisme, le film comme espace collectif et les œuvres visant à décoloniser les archives et les mémoires.

 

 

À travers l'humour et les mélanges de codes, sororités diasporiques, confessions afro, joie, deuil et rituels queer, nids cinématographiques et plaisirs sensoriels, ce programme cherche à faire lien entre les communautés et à célébrer les communs métasporiques. Surplus Cinema se fait l'écho d'expériences vécues - non résolues, diasporiques, souhaitées. 

 

 

Surplus Cinema est en conversation avec le livre de Dimitra Kotouza, Surplus Citizens (2019), qui analyse le « superflu des classes subordonnées » dans le contexte de la « crise’ grecque », parallèlement au potentiel transformateur et subversif de l'action collective. Le Surplus se situe au-delà des manières dominantes ou « acceptables » d'être, de vivre et de faire. De nombreux films du programme remettent en question, à travers les marges, les notions d'identité nationale. On recadre les notions obsolètes de peuples ou de récit dans cette région frontalière entre l'est et l'ouest ; une zone si souvent utilisée comme un pilier pour définir (et exclure de) ce qui est « Européen ». Surplus Cinema questionne ce pilier en posant les questions suivantes : comment un cinéma féministe et diasporique peut-il démêler les oppressions afin de créer des espaces de solidarité et de soin non-hiérarchiques ? Comment le travail de la caméra peut-il être un travail de soin ?

 

 

Avec un amour pour le cinéma hybride, artisanal, désordonné et «mineur », Surplus Cinema est un processus continu de création d'espace pour un cinéma fabriqué pour « faire-place » et « faire-espace », un cinéma où nous pouvons alimenter, rêver et expérimenter ensemble la joie de manière libératoire.

 

 

Le programme de trois jours comprend des projections, des discussions, un programme continu de films dans la Black Box, un atelier et une mistressclass visant à décentrer l'eurocentrisme et à s'engager dans les lignées féministes de l'image en mouvement.

 

 

Le programme de cette itération de Surplus Cinema est conçu par Maria Christoforidou, Rabab El Mouadden, Christina Phoebe et Elli Vassalou. 

 

Remerciements spéciaux à Geli Mademli & Anna Asterinou. 

 

 

Ce programme est soutenu par VGC, Beursschouwburg, Workspacebrussels, LUCA School of Arts et DocNomads.

 

 

image: Christina Phoebe en collaboration avec United African Women Organization, Amygdalià, 2019

 

 

Surplus Cinema est un groupe non-figé d'artistes, de cinéastes, d'écrivaines, de penseuses, d'activistes et de travailleuses culturelles diasporiques qui posent des questions sur le cinéma féministe et les pratiques décoloniales dans le contexte de la Grèce et des intersections diasporiques. 
https://www.instagram.com/surplus_cinemas/

 

Maria Christoforidou (née en 1979 en Zambie) est une artiste, écrivaine et chercheuse afro-grecque. Motivée par un intérêt persistant pour la métaphore, la fiction incarnée et la façon dont les images produisent des réalités, Maria utilise la recherche et la collaboration dans différents formats – conférences, ateliers, expositions, publications – pour remettre en question la neutralité de différents canons et dénouer les nœuds de l'altérité. Elle espère toujours élargir les sphères d'intérêt dans les cultures de l'art, de l'image fixe ou en mouvement. Maria a travaillé sur plusieurs événements artistiques en Cornouailles, en tant que commissaire, graphiste, écrivain et productrice. Elle a été la co-commissaire de la plateforme curatoriale Decalcomania 2010, fondatrice du projet de cinéma communautaire T - Rex et directrice et productrice du festival Penryn Arts Festival 2013. Depuis 2011, Maria enseigne l'histoire de l'art, la culture visuelle et la pratique artistique à l'université de Plymouth et à l'université de Falmouth, au Royaume-Uni. En 2021, ses recherches sur les discussions afro-féministes, sur les diasporas et la décolonisation ont pris forme dans le symposium étudiant Decolonise Now de l'université de Falmouth, l'exposition Yaya Weave et un atelier de tissage communautaire. Son poème vidéo sur les expériences afro-grecques ΜΑΛΘΑ: The Thrice Burnt Archives of Unreliable Prophecies a été présenté dans l'Almanach de Transmédiale 2021-22. Maria vit et travaille en Cornouailles et à Athènes.

 

Rabab El Mouadden (née en 1996 à Athènes) est un être marocain-grec (qui cherche encore à se définir), vivant actuellement à Rotterdam et s'intéressant à l'exploration de la diaspora à travers les médias audiovisuels. Elle est membre du groupe de travail de la United African Women Organization Greece et a participé au cours inaugural sur l'intersectionnalité au Feminist Autonomous Center d'Athènes. Elle gère rai.rebetiko, un compte Instagram, comme un espace en ligne pour l'analyse comparative et la cartographie de deux genres de musique (le rai nord-africain et le rebetiko grec). Elle y explore les intersections de l'image et du son dans la culture pop. Ses travaux récents comprennent l'article Can a Film be Like a Nest? Revisiting History, Constructing Utopias and Heterotopias of a Borderless Future in the Hybrid Film Amygdaliá (2019) qui décrit la nécessité d'espaces d'appartenance pour les femmes ‘« déracinées » dans le contexte de la Grèce contemporaine.

 

Christina Phoebe (née en 1989 aux États-Unis) est une artiste, cinéaste, militante et chercheuse. Les rassemblements intergénérationnels, les nids cinématographiques et les prises de notes à l'aquarelle sont quelques-unes des formes qu'elle utilise dans son travail. L'élément central de sa pratique est la création d'espaces collectifs pour le partage (d’expériences, de compétences, de connaissances) à travers des ateliers et des résidences à la maison, des pédagogies féministes et des pratiques décoloniales. Son travail a été présenté à la 15e Biennale d'architecture de Venise, à YNKB (Copenhague), à Flux Factory (New York), à la Greek Film Archive (Athènes), à One Minute Space (Athènes), à Academia Romantica/Sozopolis (Athènes), au Magazine du Jeu de Paume et E-Flux, entre autres. Ses écrits, personnels et collaboratifs, ont été publiés dans kyklàda.press, Photogénie, feministiqa, visAvis : Voices on Asylum and Migration, Media and Art Education, ‘The New Nomadic Age’ (2018), ‘The School of Infinite Rehearsals’ (2022), ‘Prologues’ (2022). Son premier long métrage Amygdaliá (2019) a été projeté à l'international et a remporté plusieurs prix. (www.amygdaliafilm.com). Actuellement, elle développe le film Rock, Paper, Scissors! dans le contexte de SoundImageCulture. Elle est membre du groupe de travail de la United African Women Organization Greece et a été George Stoney Fellow au 64e séminaire de cinéma Flaherty The Necessary Image. Elle vit à Athènes et à Bruxelles. 

 

Elli Vassalou (née en 1983 en Grèce) est une artiste transdisciplinaire, architecte, activiste et chercheuse basée à Bruxelles. Elle crée des plateformes de co-création, des actions et des projets socialement engagés axés sur l'espace public, la mémoire collective, les pédagogies féministes/décoloniales, les fair practices et le commun. Elle mobilise de manière hybride le cinéma, la photographie, le design, le mouvement, le son, les outils discursifs et multisensoriels, le texte, l'art contextuel et archivistique. Elle cherche de nouveaux moyens de narration polyphonique, assemblant les corps, les espaces et les objets dans un dialogue critique et créatif. En 2018, elle a cofondé The Post Collective. Elle est également active dans les projets collaboratifs Metaspora, le Post (Film) collective et Parallel Perceptions. Elle travaille actuellement à l’espace d'art Globe Aroma, où elle coordonne les ateliers et Espace fxmme. Elle est également membre du collectif Friends of Zak à Bruxelles. Son travail a été soutenu et partagé par diverses institutions, centres communautaires et écoles d'art en Belgique, Grèce, Allemagne, France, Chypre, Angleterre, Espagne et Pays-Bas. 

 

Artistes invitées

 

Adeola Naomi Aderemi est une artiste Nigériane-Grecque qui a grandi au Niger, au Nigeria et en Grèce et qui vit actuellement entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe occidentale. Adeola est une créatrice, universitaire, analyste politique, thérapeute de yoga et guérisseuse holistique multilingue, multilocale et multiformat. Son travail et son activisme se concentrent sur l'intersection de la politique, de la justice sociale, de l'équité en matière de santé, des droits LGBTQ africains, du féminisme noir, de la classe et de la race.

 

Rebecca Jane Arthur (née en 1984 à Édimbourg) est une artiste visuelle qui travaille principalement avec l’image en mouvement et le texte. Elle est cofondatrice de la plateforme de production et de distribution elephy, basée à Bruxelles et auto-gérée par des artistes, et contribue à la plateforme de critique cinématographique en ligne Sabzian. Elle est doctorante en arts à KASK & Conservatorium/School of Arts Ghent. 

 

Gevi Dimitrakopoulou est une cinéaste féministe queer basée à Athènes, en Grèce. Elle est diplômée en économie, en cinéma et en philosophie des médias numériques. Ses films portent principalement sur la sorcellerie, l'anomalie, la figure du garçon manqué et les disparités politiques.  

 

Alkisti Efthymiou est écrivaine et anthropologue, investie dans la discussion de textes culturels sur les intersections du genre, de la sexualité et des politiques affectives. Elle est doctorante au département d'anthropologie sociale de l'université Panteion (Athènes), et effectue des recherches sur l'état critique de l'intimité sous le capitalisme tardif. No Nos Soltemos Más est son premier court-métrage, traitant des soins collectifs comme une forme de résistance féministe transgénérationnelle. Le filma circulé dans des festivals du monde entier tels que Vienna Shorts (Autriche), Curta Cinema (Brésil) et Femcine Festival of Women's Cinema (Chili), où il a obtenu une mention honorable.

 

Friends of Zak in Belgium est un groupe de militant.e.s, artistes & travailleureuses culturel.le.s de Grèce et de Belgique. Le groupe s’inscrit dans le mouvement “Justice for Zak/Zackie”, pour le militant queer VIH+ et drag performer Zak Kostopoulos, qui fut brutalement tué en 2018 à Athènes. Iels ont organisé plusieurs actions à Bruxelles, entre autres une manifestation performative, une exposition, une conférence, une projection et un événement drag politique.
Facebook: Friends.of.Zak.Belgium

 

Eva Betavatzi est une militante basée en Belgique et à Athènes, engagée dans diverses luttes anticoloniales, féministes et pour le droit au logement. 

 

Yanis Stefanou (il/lui) partage son temps entre l'activisme, la politique européenne, la conservation et la traduction. 

 

Eva Giannakopoulou a grandi à Ithaca, en Grèce, et réside actuellement à Athènes où elle travaille. Dans le passé, elle a vécu à Naples, Barcelone, Istanbul, Berlin et dans d'autres lieux selon les circonstances. Elle a présenté des performances dans divers sites non conventionnels, notamment des plages, des places, des rivières, des parcs et des scènes improvisées dans l'espace public. Son travail a été exposé dans des musées, des institutions, des galeries et des festivals, notamment à la Fondation Onassis-Stegi (2021), au Musée Benaki (2019 et 2016), au Kultursymposium Weimar (2019), au Goethe-Institut Athen (2019), à la Biennale d'Athènes AB6 : ANTI (2018) et à la Biennale d'Athènes AB5à6 : OMONOIA (2016). Elle a étudié l'histoire de l'art en Italie et les beaux-arts en Grèce. Elle a co-organisé de nombreux projets artistiques et événements performatifs, et en 2013-2014, elle était co-travailleuse au MPA-B (Month of Performance Art, Berlin). En 2019, elle co-fonde Most Mechanics Are Crooks, un groupe artistique et curatorial qui vise à ré-évaluer l'insincérité comme outil de discours progressiste. Elle est doctorante à l'ASFA (École des beaux-arts d'Athènes) depuis 2020.

 

Tzeli Hatzidimitriou est une cinéaste indépendante, photographe et écrivaine de voyage originaire de Lesbos, en Grèce. Elle est l'autrice de six livres de photographie, dont le primé 39 Coffee Houses and a Barber's shop, In Communion with Stone (Crete University Press) et Time Fading Into Clouds (Metaixmio). Ses œuvres sont exposées dans des musées et des galeries en Grèce et à l'étranger. Elle est également l'autrice de guides des îles grecques de Kythira et Lesbos et a publié de nombreux articles dans la presse grecque sur ses voyages en Corée du Sud, en Inde, au Cambodge, au Laos, entre autres destinations. Elle a étudié la direction de la photographie à Rome. Ses films ont été projetés dans toute l'Europe et en 2020, son documentaire Sappho Singing a remporté le prix du meilleur court-métrage documentaire étranger au Queer International Film Festival, à Playa del Carmen, au Mexique.

 

Dimitra Kondylatou est une artiste visuelle vivant à Athènes. Elle travaille dans le domaine de la vidéo, du montage, de l'écriture et de l’hôtellerie. Elle s'intéresse aux limites de l'art et à ses liens avec le tourisme et la vie quotidienne. Elle explore visuellement les gestes, les pratiques et les correspondances dans des contextes et des espaces d'hospitalité et d'échange. De 2012 à 2018, sa recherche artistique sur l'art et le tourisme a été enrichie par son job saisonnier en tant que gérante et travailleuse de la Neion guesthouse à Lefkada, et par le projet de résidence The island-resignified qu'elle y a initié de 2015 à 2017. Elle a été membre des publications de kyklàda.press (2020-2021) et de TWIXTlab (2017-2018). Elle est titulaire d'un master en arts du Dutch Art Institute (2017) et d'un master de l'École des beaux-arts d'Athènes (2012). 

 

Emilia Milou a étudié la sociologie et la photographie. Elle a travaillé en tant que réalisatrice, directrice de la photographie, monteuse et assistante réalisatrice dans des documentaires et des films de fiction. Son premier long métrage documentaire Express Skopelitis a été sélectionné officiellement au Festival dei Popoli, au Festival International Cinemed et au Festival de Thessaloniki, entre autres. Elle a dirigé des pièces de théâtre, des films et a participé à des films présentés à la Biennale de Venise 2019 et à la Documenta14. Elle a collaboré avec de nombreux artistes (Katerina Andreou, Nova Melancolia, Ilias Dimitriou, Lola Peploe, Michalis Kallimopoulos, Euripides Laskaridis, Eva Stefani, Zafos Xagoraris, Sofia Dona, Dimitris Papaioannou). Elle réalise actuellement deux longs métrages documentaires.

 

Mouries Collective est un groupe fluide et interdisciplinaire de femmes artistes, chercheureuses et thérapeutes basées à Athènes, en Grèce. Rassemblées à l'origine en raison d'intérêts communs pour les pratiques de guérison et de divination, elles se sont récemment concentrées sur le développement de connexions avec les arbres, les plantes et les divers êtres avec lesquels nous partageons cette planète. Le collectif crée des rencontres et des ateliers qui sont des mélanges multimédias, intersectoriels, inclusifs et créatifs, intervenant dans l'espace public ou explorant la dynamique de groupe à travers le cadre du soin. Les Mouries, en ce moment, sont Isabel Gutierez Sanchez, Vasiliki Sifostratoudaki, Auriane Blanc, Zalia Dimitropoulou, Maria Juliana Byck, Artemis Papageorgiou, Eliana Otta et Sanem Su Avcı.

 

Persefoni Myrtsou est une féministe, une mère, une artiste visuelle et performeuse, et une anthropologue vivant à Istanbul. Elle est titulaire d'une licence en beaux-arts de l'École d'art de Glasgow et d'un master de l'Institut d'art en contexte de l'Université des arts de Berlin (UdK). Persefoni a exposé et performé dans des conditions et des lieux divers, entre autres dans les : Symptom Projects Άμφισσα (Tourism 2017), Goethe Institute Αθήνα (Weasel Dance, 2019), Thessaloniki Queer Arts Festival (2019), Bi'Bak & UdK Berlin (Fava Connection, 2019), online FestivALT Krakow (Lucky Jew, 2021). Elle est actuellement doctorante à l'Institut d'ethnologie européenne de la Humboldt-Universität zu Berlin, où elle étudie la migration des artistes en tant que phénomène social à part entière. Persefoni travaille sur la dé-nationalisation des récits dominants par le biais de la subversion, de l'appropriation culturelle et de l'humour. Elle présente souvent son travail et les résultats de ses recherches sous le nom de son alter ego, Ayşenur. Ces dernières années, elle s'est engagée dans l'activisme pour la paix dans le contexte Grèce-Turquie et cherche à proposer des espaces féministes-queer alternatifs au-delà des discours dominants, patriarcaux et nationalistes. 

 

The Post (Film) Collective est une plateforme autonome de co-création, de co-apprentissage et d'activisme culturel créée par Elli Vassalou, Mahammed Alimu, Marcus Bergner, Hooman Jalidi, Sawsan Maher et Mirra Markhaeva, des artistes ayant différents moyens et accès à la production artistique en raison de leur statut légal (réfugié·es, demandeureuses d'asile, sans papiers, citoyen·nes européen·nes). Les modes génératifs de dialogue et de narration constituent la base de leurs approches spéculatives et expérientielles de la performance, de l'art+design. Depuis 2020, sur une invitation de Robin Vanbesien, le Post (Film) Collective développe On Recreation, un film kaléidoscopique et polyphonique avec 7 créateurices, monteurices, producteurices. 

 

Prokne est une poète et performeuse queer d'Athènes. Elle est femme au foyer. Pour communiquer, elle utilise des ustensiles ménagers, elle tient une bombe de repassage au lieu d'un pistolet et, en général, elle a beaucoup de problèmes. Elle utilise la poésie, la performance vidéo et la performance scénique pour s'exprimer. Elle s'intéresse particulièrement aux intersections entre la domesticité et la sexualité.

 

Eva Stefani est réalisatrice de documentaires, artiste visuelle et poète.  Elle utilise la vidéo et le film super 8 pour réaliser des documentaires d'observation et des poèmes visuels. Sa filmographie comprend notamment Manuscript (2017), Virgin's Temple (2017), Dimitris Papaioannou (2012), Bathers (2008), What Time is It? (2007), The Box (2004), Acropolis (2001) et Athine (1995). Ses films ont reçu des prix internationaux et elle a également participé à des expositions internationales, notamment la 58e exposition internationale d'art - La Biennale de Venise (2019), et la documenta14 à Athènes et à Kassel (2017). Elle est l'éditrice de la Film Series aux éditions Patakis à Athènes, ainsi que l'autrice de deux livres de cinéma : Documentary: The Observation Game (Patakis, 2016) et 10 Texts on Documentary (Patakis, 2007), (Patakis, 2007), ainsi que d'un livre en prose poétique, Fin's Hair (Polis, 2014). Stefani enseigne le cinéma à l'Université d'Athènes et est professeure invitée à la Freie Universität de Berlin.

 

Maria Sidiropoulou est une productrice/vidéaste et réalisatrice de courts métrages documentaires, basée à Athènes. Elle aime expérimenter avec la narration visuelle, s'intéresse aux questions relatives aux femmes et au genre, ainsi qu'à l'anthropologie et aux relations internationales. Elle est fière d’avoir quatre chats.  

 

Vania Turner (née en 1989) est une réalisatrice de documentaires, directrice de la photographie et monteuse gréco-britannique. Ses films traitent des traumatismes, du deuil, de la survie et des conflits. De 2017 à 2019, elle a travaillé comme productrice et vidéaste pour l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, basée à Nairobi et voyageant beaucoup pour filmer certaines des crises humanitaires les plus invisibilisées. Elle contribue régulièrement à Guardian Documentaries et ses films et récits ont été publiés dans divers médias internationaux, comme les magazines TIME et VICE, entre autres. Elle réalise actuellement son premier long métrage documentaire qui traite de la maltraitance des enfants, de la violence sexuelle et de la possibilité de rédemption.

 

Phaedra Vokali est diplômée du département de marketing et de communication de l'Université d'économie et de commerce d'Athènes et a obtenu en 2008 une maîtrise en études cinématographiques de la University College London. En 2009, elle a suivi le programme de recherche en architecture du MA : Architectural Design - Space - Culture à l'école d'architecture de l'Université technique nationale d'Athènes (NTUA). Elle a travaillé comme responsable de la programmation du Festival international du film d'Athènes et comme rédactrice en chef de Cinema Magazine. Elle travaille en tant que productrice au sein de Marni Films depuis octobre 2013 et elle est une ancienne élève de l'EAVE Producers Network et du Torino Film Lab (Script & Pitch, Framework). Le premier long métrage qu’elle a produit, Suntan d'Argyris Papadimitropoulos, et son deuxième long métrage, Afterlov, de Stergios Paschos, ont reçu plusieurs prix dans des festivals de cinéma du monde entier. Enomena est le premier court-métrage qu'elle a écrit et réalisé.

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