Les Moira sont des personnes qui portent le deuil au nom des autres, gérant la perte par une forme de travail intime. caner examine les Moira, l'économie des services, le travail émotionnel, le travail des migrants et le travail performatif, en incorporant ses propres expériences en tant que personne germano-turque et les souvenirs de l'adieu rituel de sa grand-mère, afin d'examiner le deuil en tant qu'expérience physique.

Comment cette forme de travail est-elle liée à l'économie de la performance sur scène et au théâtre ? Comment créons-nous des espaces pour le deuil, et qui pleure quoi ? Dans la black box, Julia, Élie et caner, en lien avec le public, remettent en question les hiérarchies spatiales traditionnelles. Iels (et nous) se demandent comment l'expression physique de la perte influence les processus émotionnels et les rend visibles. Le deuil est ici compris comme l'acceptation de subir une transformation impliquant toutes les personnes présentes en tant que témoins actifs, avec un résultat indéterminé.

à propos

caner teker survit, sympathise et chorégraphie. Ses performances explorent les thèmes du parasitisme, de la transformation et de la création d'un monde autobiographique. En manipulant l'espace, le temps et le corps, iel crée des images qui transmettent des expériences personnelles au-delà de la queerness et de l'identité post-migratoire. caner se présente pour la première fois à Bruxelles.

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