Les histoires de la ville: faits ou fables?
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Vous connaissez l'histoire de cette femme dont la chevelure abritait un nid de bébés-araignées qui lui grignotaient la peau du crâne? Ou celle de l'étrange arrière-goût de la sauce à l'ail des vendeurs de pittas de la rue du Marché aux fromages à Bruxelles? Ou encore celle de ce bras arraché par un distributeur automatique près de la VUB? Ce sont toutes des légendes urbaines. En néerlandais, on parle de «sandwichs à la viande de singe» d'après une rumeur selon laquelle on servait ce genre de plats dans un restaurant d'Amsterdam.
Aurore Van de Winkel (UCL) est l'une des rares chercheuses en Belgique à s'intéresser systématiquement au phénomène des légendes urbaines. Aux États-Unis, cette discipline (Urban Legends) est enseignée dans les universités mais chez nous, ce champ de recherche demeure largement méconnu. Dans sa thèse Communication, croyance et construction identitaire: le cas des légendes urbaines (2009), Van de Winkel analyse trois cents histoires épouvantables qu'elle a trouvées dans des e-mails, des blogs, des journaux et des publications spécialisées.
Les légendes urbaines suscitent chez l'auditeur ou le lecteur vigilant de nombreuses questions. Souvent, elles ne mentionnent aucun nom de lieu et citent rarement leur source. Existe-t-il des récits urbains typiquement bruxelloises? De quel genre sont-ils? Quelle est leur fonction? Qui diffuse ces histoires à faire peur? Quelle influence ont-elles et qui en est victime? Découvrez-le en écoutant la conférence d'Aurore Van de Winkel!
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