Sara Abou Ghazal et Sarah K. se pencheront sur la politique du soin dans le cadre de la solidarité queer transnationale et collective. Le génocide s'empare de Gaza, l'effacement s'empare des images et du langage, les maisons n’accueillent plus personne, ne tiennent plus debout. La vie est effacée, il ne reste que des corps, des corps qui survivent, des corps qui ont faim. Gaza en tant que ville, en tant que relations, en tant qu’existence et expérience est effacée. Gaza n'existe que comme une zone de danger, un endroit où il ne faut pas être, rendu absent par l'usage de la force. La queerness palestinienne est effacée par les bombes et le silence, par un soldat tenant un drapeau arc-en-ciel à côté de son char d'assaut et d'un tas de décombres. En revisitant ‘Queering the Map’, Sarah et Sara retracent des histoires d'effacement à travers les messages laissés sur la carte, et présentent le pinkwashing comme un mouvement d'occupation, le "Rainbow" comme une occupation des possibilités queer.

Sara Abou Ghazal, écrivaine féministe palestinienne. 
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Sarah K. une écrivain féministe queer et africaine basée à Bruxelles.