Our associated artist Christina Stuhlberger selects a screening programme, including her own documentary Malapascua.
PROGRAMME
► A Portrait of Ga By Margaret Tait
UK, 1952, 16mm, 5’
courtesy Arsenal Berlin
A Portrait of Ga is an early experiment in portraiture from Margaret Tait. In filming her mother she asks the wider question of how much the camera can reveal of the person. Margaret Tait described this film as follows: 'My mother seemed a good subject for a portrait, (she was there), and I thought it offered a chance to do a sort of 'abstract film', in the sense that it didn't have what you might call 'the grammar of film'. It's mostly discontinuous shots linked just by subject, in one case by colour, only rarely by movement'.
► Fake Fruit Factory By Chick Strand
USA, 1986, 16mm, 22’
courtesy Canyon Cinema
While the title may suggest an industrial film tracing an assembly line process to market, Fake Fruit Factory is less interested in products than in the people who make them—the young Mexican women who create decorative papier-mâché fruit and vegetables for a small handicraft facility. The story is told almost entirely through close-ups. The women do things—knead plaster, tear paper, apply paint, hang ornaments to dry, prepare food, care for children, count bills. As they work, they gossip and complain about men. The camera follows their faces and hands and the things that they produce.
► Malapascua by Christina Stuhlberger
BE, 2017, 4K video, 26’
Malapascua est le nom d’une île des Philippines d’où est originaire la mère de la réalisatrice (et notre toute nouvelle artiste associée !) Christina Stuhlberger. Sa mère a 20 ans lorsqu’elle fait la connaissance d’un homme venu en vacances aux Philippines. Celui-ci lui achètera un ticket d'avion pour l’Europe, où le couple se mariera, en Allemagne.
Fruit de cette union, Christina Stuhlberger grandit dans un environnement riche et sûr de la campagne allemande, immergée dans la culture de son père. Elle n'a jamais appris la langue de sa mère, et son univers aussi demeure un grand mystère. Christina aimerait pourtant bien apprendre à le connaître, cet univers, afin de mieux le saisir.
Dans Malapascua, nous nous embarquons avec elle pour l’autre bout du monde (du point de vue de l’Europe occidentale) afin d’y rejoindre une île tropicale magnifique inondée de soleil. Cette île, plus petite que le centre de Bruxelles, Christina la parcourt de long en large pendant six semaines. Entourée de plages de sable blanc et d’une eau turquoise, on n’y trouve ni rues ni voitures. Chaque jour, Christina s’y promène. En tant que touriste, mais aussi en tant que fille. Caméra au poing, elle filme la vie quotidienne, les maisons, la population, comme une timide tentative de créer un lien entre son quotidien, chez elle, et celui sur l’île.
Total running time: 53 min.
** BIO
Christina Stuhlberger (*1982, Passau, Allemagne) vit et travaille à Bruxelles. Réalisatrice, elle tourne surtout sur des films documentaires. Elle a étudié les arts audiovisuels et la réalisation à l’Académie royale des beaux-arts de Gand (Koninklijke Academie voor Schone Kunsten – KASK) et les sciences de l’environnement à l’université de Weihenstephan .En 2014, elle remporte une Wildcard attribuée par le Fonds audiovisuel de Flandre (VAF) dans la catégorie « Filmlab » pour le meilleur film de fin d’étude expérimental. Ses films ont été diffusés lors de festivals comme Visions du Réel à Nyons, IDFA à Amsterdam et à l’occasion de plusieurs diffusions et expositions à Bruxelles.