Tout le monde revendique sa liberté, en hotpants et chaussures à plateaux. La révolution sexuelle s’immisce dans l’intérieur orange-brun de la salle de séjour; mais la crise du pétrole, les détournements, assassinats, le chômage et les plans d’épargne élevés vont provoquer un revirement de situation au milieu des années septante. D’un avenir ouvert à tous au “no future” punk.
Sur le plan musical c’est une décennie qui est d’une part bordée par le glam rock flamboyant de David Bowie, Roxy Music et T-Rex, et d’autre part le scintillement et les pulsations de la basse provenant de la disco. Au milieu, la lourde basse funky résonne et lesdites pédales “wah wah” combinées à la soul et le R&B forment la caisse de résonance de la population afro-américaine.
Les formations hard rock comme Deep Purple et Led Zeppelin luttent avec des groupes progressifs de rock tels que Pink Floyd, Genesis ou Yes afin de composer le plus long morceau. L’album- concept élève la pop et le rock dans les hautes sphères artistiques, mais tout aussi souvent s’enlise dans une improvisation infinie et une prétentieuse virtuosité. Le mouvement réactionnaire va naître en 1976, avec une grosse dose de punk: tout le monde fuit soit vers le sombre mouvement anarcho-punk de la rue ou l’appel de l’escapade disco exorbitante que procure la piste de danse.
Ce seront des semaines délectables et variées pendant Out Loud!