Quatre danseur·ses se déplacent en stop-motion sur un rythme régulier. Tels des super-héro·ïnes immortel·les, ils et elles poursuivent sans fin un cycle d’attaque et de défense, essuient leur sueur et se ressourcent pour recommencer de plus belle. Sans effort apparent, iels continuent l’édification de leurs super-corps et super-récits imaginaires. Lentement, de petites fissures apparaissent cependant dans leurs grands gestes. Sont-ils et elles prêt·es à changer le monde ? Ou sont-ils et elles coincé·es dans un système sans issue ?

Ce premier spectacle de groupe de Mooni Van Tichel soulève des questions sur le désir, la violence, le pouvoir, la gloire, la douleur et la vulnérabilité. Qui a le droit de se défendre ? Qui a le droit d’être violent sans en subir de répercussion ? Et quelle violence est rendue (in)visible ? Inspirée par des corps virtuoses, par la science-fiction et par la littérature d’Octavia Butler et d’Elsa Dorlin, la chorégraphe part en quête de visions utopiques et dystopiques de notre avenir.

à propos

Mooni Van Tichel a baigné dans l’univers de hip-hop, de la house et du breaking. En 2021, elle obtient un master en danse contemporaine à P.A.R.T.S., à Bruxelles. Mooni est membre du collectif leprojetgeo, qui organise des activités avec les résidents de la maison de retraite Bellevue à Forest autour du lien physique, du toucher et de la danse. En tant que performeuse, elle a travaillé avec Nathan Ooms, Stanley Ollivier, Olivier Dubois et Kris Verdonck, et comme œil extérieur et assistante chorégraphique, avec Antoine Dupuy Larbre et Marthe Koning. Depuis 2023, Mooni Van Tichel est artiste en résidence à workspacebrussels, dans le cadre d’un parcours de développement d’une durée de trois ans.

https://www.instagram.com/moonivantichel

Avertissement sur le contenu : Le spectacle aborde la violence de manière explicite.