Un dialogue en apparence simple sur une thématique en apparence compliquée : le féminisme.
La réalisatrice, actrice et chanteuse néerlandaise Margo van de Linde, qui a grandi en Amérique, aime se qualifier de féministe. Pourtant, elle ne se montre pas souvent sous ce jour dans ses entretiens. Et ne parvient pas à expliquer pourquoi, au juste. Si le féminisme est une notion ou un terrain si difficile pour elle, qu’en est-il pour les autres ?
Chargé d’histoire et tapi derrière des textes théoriques, le féminisme conduit à des opinions diverses. Car donner son avis comporte des risques. Et si quelqu’un se rendait compte que l’on n’a pas lu tous les textes de Simone de Beauvoir ou de Sojourner Truth ? Et si l’on trouvait quelque chose qui s’écarte de la norme (et qu’est-ce que la norme, au juste) ? L’incertitude musèle notre parole, alors que c’est précisément l’évitement de ce sujet qui perpétue les tendances sexistes.
Improvised Feminism offre un environnement d’apprentissage alternatif. Un cercle intime réunissant 12 personnes au maximum dans lequel le dialogue s’engage sur la base d’expériences et de connaissances personnelles. Presque de manière invisible, deux actrices dirigent le tout au moyen d’improvisations et de bonnes plaisanteries.
As part of TASHWEESH, a 10-day multidisciplinary festival about feminism in the Middle-East, North Africa and Europe. w/ Goethe-Institut Brüssel
photo: Karin van de Wiel
