L’artiste Shadi Habib Allah — il est né à Jérusalem, mais vit aujourd’hui à New York — a séjourné plusieurs mois à Ramallah afin de mener à bien son projet de film Dag’aa. Il a concentré son attention et l’objectif de sa caméra sur un groupe de Bédouins qui errent à travers les collines arides et les étendues de sables sans fin de la péninsule du Sinaï.

Ces Bédouins, qui ne quittent jamais leurs fusils, mènent une vie retirée en dehors de tout contexte historique, politique ou économique. À croire que leur objectif principal n’est autre que de passer inaperçu. Leur unique connexion avec le monde extérieur passe par les récits qu’ils se racontent au sujet de la vie et de la survie dans le désert.