Avec The Majority Never Has Right On Its Side, l’artiste suédois Emanuel Almborg met Summerhill — un concept scolaire idealistique — en rapport avec l’image qui a été façonnée tout au long de son histoire. Emanuel Almborg plonge dans l’histoire visuelle de l’école et analyse ce qui peut être qualifié d’« image utopique ». Comment est-elle construite ? Quels sont les pièges possibles ?
Imaginez une école où chaque élève décide individuellement du début et de la fin de la récréation et qui croit dans la bonté et dans la curiosité inhérentes à chaque enfant. Une école qui privilégie nettement le développement personnel aux prestations académiques. Une école où chaque voix a le même poids, de manière démocratique et égalitaire, que ce soit celle d’un enfant de six ans ou du directeur. Un tel établissement peut sembler utopique, mais il s’agit là des principes pédagogiques de base de la Summerhill School, une école anglaise anti-autoritaire fondée en 1921 par l’écrivain et le pédagogue A.S. Neil.
Avec The Majority Never Has Right On Its Side, l’artiste suédois Emanuel Almborg met Summerhill — près de cent ans après sa création — en rapport avec l’image qui a été façonnée tout au long de son histoire. Emanuel Almborg plonge dans l’histoire visuelle de l’école et analyse ce qui peut être qualifié d’« image utopique ». Comment est-elle construite ? Quels sont les pièges possibles ?
À travers une mise en commun d’images du présent et du passé, le spectateur porte un regard neuf et nuancé sur l’autoproclamée « école libre ». Où commence et où s’arrête la liberté de l’individu au sein d’une « communauté » ? Et les médailles démocratiques ont-elles aussi leur revers ?
EN spoken
SE, 2013, 40 min
Collective Screening Session with an introduction and delicious finger food: 26/10/2016 at 20:00